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Olga Madagascar - L'ambassadrice du Salegy en Italie

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Olga Marie Sohantenaina connue sous le nom de scène "Olga Madagascar» est une chanteuse populaire, connue pour sa voix et a enregistré plusieurs disques, le dernier un DVD dont la recette ira pour la protection des amphibiens de Madagascar. Son mari, le professeur Franco Andreone du Musée Régional des Sciences Naturelles de Turin - www.francoandreone.it - est mondialement connu pour ses travaux de recherche sur la biodiversité et de son dévouement à l'étude des différentes espèces degrenouilles existant uniquement à Madagascar.

Voici une interview qu'elle a accordée à un blog en Italien et que nous avons traduite pour Radiovazogasy.com pour la faire connaitre.

Donc vous êtes Malgache.
Oui, mon nom est Olga Marie Sohantenaina. Je suis née dans le Nord-Est de Madagascar, dans la région de SAVA, où il y a les zones protégées Anjanaharibe-Sud, le Tsaratanana et le Marojejy. Mon nom signifie "bon espoir", mais mon nom d'artiste est "OlgaMadagascar».

Chanter, c'est votre première occupation ?
Maintenant oui. Pendant la période où j'ai vécu à Antananarivo j'ai reçu un diplôme en coiffure et esthéticienne. Durant mes temps libres, je chantait avec le goupe Berikely. Puis je suis venue en Italie, à Turin, pour suivre mon mari. Quand je suis arrivée, j'ai étudié la langue et la culture italienne. Quand j'ai été en mesure de mieux parler en italien, j'ai suivi des cours d'infirmière. Peu de temps après, j'ai travailléjusqu'à ce que j'ai eu ma deuxième fille. Aujourd'hui, j'ai repris à chanter et écrire des chansons et des poèmes, même en italien.

Comment est Olga Madagascar en famille?
Je suis mariée. Pensez-vous, je me suis mariée trois fois (mariage civil, mariage religieux et mariage traditionnel de Madagascar), mais avec un seul homme. Il s'appelle Franco Andreone. Il est un zoologiste et et il fait toujours des voyages à Madagascar depuis plus de 20 ans pour étudier sa faune et sa biodiversité. C'est un bon mari avec qui je me marierai encore.
Ma famille en Italie est  composée de mes filles Kintana et Serena, de mon mari, de mon père (qui vit avec nous depuis cinq ans) et de ma belle-mère qui vivait avec nous déjà depuis plusieurs années. Nous avons aussi un chat qui vient aussi de Madagascar, et qui s'appele  Vaniglia (Vanille). Ma famille d'origine (à Madagascar) est beaucoup plus grande: nous sommes 8 frères et 5 soeurs, dont deux (ma sœur et moi) vivent en Italie.
A propos de mes enfants. La plus grande, Serena Crystal, a 13 ans et, comme son nom l'indique, elle est vraiment sereine. Elle est née à Antananarivo, Madagascar, mais aujourd'hui, elle est devenue une véritable "Bogia nen" - qui, dans en turinois, veut dire "n'aime pas trop bouger". 
Kintana Azzurra, la petite, a 5 ans. Je l'ai appelée Azzura pour que l'Italie remporte la Coupe du Monde de football. Et, en fait, en 2006 l'Italie a gagné!  Kintana est née à Turin, et son nom signifie "étoile". Juste comme une étoile brillante. Contrairement à sa sœur, elle veut voyager plus souvent et aller à Madagascar, car elle a appris très vite à parler en Tsimihety.

Que font les enfants maintenant?
Serena prépare l'examen de la Terza Media (équivalent du BEPC malgache, NdlT), tandis que Kintana est en dernière année de maternelle. Kintana et prête pour aller en classes primaires.

Quand avez vous déménagé en Italie et pourquoi ?
J'ai déménagé en Italie (Turin) en 1999 par amour. Je ne me suis jamais habitué aux coutumes italiennes: au début, il me semblait que tout a été plus froid ici et non seulement le climat. Je n'aimais vraiment rien ce qu'il y avait à manger ici. C'est bizzare, car la nourriture italienne est parmi les meilleures dans le monde, mais que je ne l'ai compris que plus tard. Mon mari en devenait fou parce qu'il fallait m'emmener souvent au restaurant chinois pour manger du riz et de la soupe comme à Madagascar. Maintenant, je me suis italianisée et je me suis habituée à (beaucoup) de spécialités italiennes ainsi que du Piémont. Croyez-moi, maintenant j'aime la "carne cruda all'albese" (genre de Carpaccio à la façon turinoise), j'adore les "agnolottis del plin" (agnolotti turinois) et je cuisine moi-même la "bagna cauda"!

Chez vous, on continue à manger du riz ou on mange aussi des pâtes?
Malheureusement je ne mange pas le riz tous les jours comme à Madagascar, mais pour habituer mes filles à la cuisine malgache,je fait toujours du "sawaba" de "fontsy lahy" et du manioc, au moins une fois par semaine. Elles les aiment bien et ainsi elles ne souffrent pas trop quand nous serons à Madagascar. Ils savent aussi discuter «Tsimihety», en particulier la plus petite, qui est aussila plus terrible. J'ai tout fait pour préserver et maintenir mes coutumes traditionnelles.


Il vous manque plein de choses de votre pays telles les fruits malgaches, le paysage et le climat ?
Je dois dire que ma famille me manque en particulier. Ensuite, bien sûr, je souffre pour le climat : même si le climat plus doux et agréable par rapport à d'autres pays européens, je n'arrive pas vraiment à supporter le froid de l'hiver turinois. A chaque fois qu'il neige, je m'émerveille encore : c'était une grande émotion la première fois que je voyais les flocons blancs qui tombent du ciel et que je pouvais les toucher la neige. Quelle merveille!.

Qu'est-ce que vous aimez en particulier de l'Italie ?
J'aime les villes italiennes, bien sûr, elles sont toutes belles. Puis j'adore la musique et des chanteurs italiens (ils sont très bien!) Etj'aime beaucoup aussi les musées.

Vous trouvez que les italiens sont courtois et gentils avec vous ?
Courtois? Je connais seulement des gens sympas. Autant de bons Italiens qui m'aiment et qui sont toujours très cordiaux avec moi.Malheureusement en Italie il y a aussi le racisme, que j'ai vécues sur ma peau.

Vous avez des amies italiennes ? (vous nous décrivez vos amis)
J'ai beaucoup d'amies italiennes et malgaches, et des bonnes blagueuses. Mes copines sont des mamans comme moi, tandis queles amis sont pour la plupart des musiciens.

Comment elle est la relation avec la famille de votre mari?
La relation avec la famille de mon mari est très bonne. Je suis une femme chanceuse: quand je suis arrivée en Italie, ma belle-mèrem'a accueillei comme une fille. Elle me donne toujours un coup de main à chaque fois que j'en ai besoin et m'aide avec mes filles.

Quelle est votre religion ? Vous allez à la messe ?
Je suis catholique. A peine arrivé en Italie je me rendais souvent à la messe, et après de moins en moins. Savez-vous pourquoi?Parce que mon mari n'est pas un croyant et ne prie pas du tout et pour personne. Il va à l'église juste pour admirer l'architecture.

Vous êtes déjà allée à la Place Saint Pierre pour voir le Pape?
C'était un de mes premiers souhaits quand je suis arrivée en Italie, d'aller visiter le Vatican. J'ai assisté à quelques messes du pape Jean-Paul II. Mais je n'ai pas encore eu la chance de voir et d'entendre le pape Benoît XVI.

Avez-vous déjà visité d'autres villes italiennes ?
Oui, j'en ai visité beaucoup, même s'il m'en manque encore tant à voir.

A part Turin, quelle est la ville italienne qui vous a beaucoup plu ?
Eh bien, c'est difficile à dire. J'ai laissé mon coeur à Capri et à Florence. Ça me plairait, oui de vivre là-bas.

Qu'est-ce que vous préférez de l'Italie?
Comme je l'ai dit, j'adore la cuisine italienne. Puis j'aime les monuments, les paysages et l'histoire de l'Italie.

Allez-vous souvent trouver vos parents à Madagascar ?
J'aime beaucoup mon pays natal et quand je peux, je rentre. J'ai été là-bas récemment et je suis restée trois mois avec mes enfantsdans ma ville, à Andapa òù vivent ma famille et mes amis les plus spéciaux

Quand vous rentrez dans votre pays d'origine, vos parents et amis vous font la fête ?
Oui, j'ai une grande famille qui me fait la fête tout le temps. Chaque fois que j'y vais je grossis toujours, parce qu'ils me laissent rienfaire ! Aujourd'hui, il y a un qui me cuisine du poulet rôti, demain un autre me fait des saucisses, façon malgache, après-demain un autre encore m'apporte du gâteau. Le soir, les brochette ne manquent jamais. Mes belles-soeurs et mes sœurs m'aident pour lesmanucures et soins des cheveux. J'en ai marre des tresses? Elle me les font lisses comme une chinoise. Ils me font sentir une vraie princesse, et c'est parce que je suis la «faravavy" (la benjamine de la famille), et que j'étais la première qui a eu le courage de quitter Madagascar. J'ai été vraiment heureuse pendant ces longues vacances, même si  je pleurais parce que je n'ai pas trouvé ma mère, qui m'a quitté il y a  quelques années.


Qu'est-ce qu'ils vous demandent ?
Habituellement mes amies me demandent s'ils peuvent venir en Italie avec moi, ou si je peux leur trouver un bon "parti" italien. Puiselles me demandent aussi de les amener des chaussures et vêtements "made ??in Italy". Par contre, ma famille et mes amis proches, cette année, m'ont demandé comment va l'Italie et sa politique: ils sont très informés et ils connaissent désormais tout le monde.


Si aujourd'hui vous devez choisir, vous feriez les mêmes choses que vous avez fait?
Je vis dans deux endroits magnifiques que tout le monde rêve, à Madagascar et en Italie. En outre, je suis ici par amour et je me sens bien. Ainsi, même quand je suis à Madagascar, qui est mon "paradis" personnel, je porte avec moi deux passeports, lemalgache et l'italien. Donc, je le répète, je referais tout bien volontiers, non seulement une seconde fois, mais aussi deux ou trois!Mais ... il ya un mais. Le rêve de revenir dans mon pays reste au fond de mon cœur, car je voudrais semer là-bas tout ce que j'ai appris en Europe, ici à "andafy" comme on dit en malgache. Dès que je pourrai, je rentre à Madagascar avec ma famille!

Ciao Madagascar, sei mio, ti amo,
un giorno tornerò
Buongiorno Italia, oramai sono tua,
sei il mio amore


Salut Madagascar, tu es à moi, je t'aime
un jour je reviendrai
Bonjour Italie, désormais je suis à toi,
tu es mon amour

Olga del Madagascar

 

Traduction libre: Rondro Volantsoa
Pour radiovazogasy.com 

 


Soloalijaona : hikalo ho anao aho

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"Hikalo ho anao aho", littéralement "Je chanterai pour toi", c'est le titre du premier album de Soloalijaona, une chanteuse originaire de Madagascar, résidente en France depuis une dizaine d'années. elle affirme vivre jour après jour un très riche métissage culturel et linguistique.

"Ma terre natale, où j'ai mes racines, ainsi que la langue malgache, dans laquelle j'ai acquis mes premiers repères sociolinguistiques et culturels, restent à jamais présentes dans ma vie quotidienne. Comment peut-on se passer de cette langue aussi douce que sentimentale, d'origine malayo-polynésienne ? Comment peut-on oublier l'Île Rouge qui a la bonne réputation d'offrir à ses visiteurs étrangers, comme premier souvenir, le sourire de ses habitants ? Ce qu'on ignore souvent c'est qu'à cette joie de vivre des Malgaches s'ajoute également, au plus profond d'eux-mêmes, leur amour inébranlable pour leur terre si bien que la quitter entraîne souvent des sentiments nostalgiques irrémédiables." 

"Quant à moi, j'ai choisi la chanson pour les exprimer. Amoureuse des mots et de la musique, fruit des longues années d'études littéraires et linguistiques que j'ai faites et de l'influence de mon père saxophoniste jazzmann, chanter devient pour moi quelque chose de vital. Je chante comme je suis, je chante comme je ris, je chante comme je pleure, je chante conmme je respire. A mon avis, la chanson est une très belle forme de liberté d'expression et de communication où je formule d'abord mes sentiments et émotions en malgache, ma langue maternelle, avant de les traduire dans les autres langues auxquelles je suis également  attachée." 

"La sortie de mon album "Hikalo ho anao aho" au mois d'Août 2012, composé de douze titres, en témoigne. Écrits en malgache, les textes laissent apparaître le fond de mon âme malgache car on ne doit pas oublier qu'une langue  est un mode de penser ; une langue est une vision du monde ; une langue est une philosophie. Les auditeurs non malgachophones et non malgachophiles ne sont pas oubliés. Ils ont accès à mon inspiration artistique par l'intermédiaire de mon site www.soloali.com où les textes de tous les morceaux sont intégralement traduits en français, en espagnol, en anglais et en catalan."

 

 

ASCO MUSIC est de retour

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L'album tant attendu "Tokam-po" (ASCO MUSIC) est enfin dans les bacs depuis 15 février 2013. Vous pouvez désormais l'acheter en magasin. 

L'avez-vous déjà en mains ? l'album comportant dix titres, ce nouvel opus aux couleurs du tsapiky et du sud'af reprend quelques anciens titres comme Tsy himpoly du premier album «Fagege », sorti en 1999. 

"Tokam-po" nous fait un excellent démarrage de vente. En tout cas c'est l'album le plus écouté et le plus vendu. Ils sont en train de préparer le nouveau clip de l'album "Tokam-po" et de préparer leur nouvelle tournée à Madagascar et peut-être en France...

Bref ASCO MUSIC est de retour.

Pour l'instant appréciez ce morceau "lenteke" que nous avons mis à votre disposition sur radiovazogasy.com et à bientôt.

http://radiovazogasy.com/radio/hira/asehoy/8901

 

Naila Andria

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Naïla Andria est une artiste métisse, née d’un père Malgache et d’une mère Française.
Née dans une famille de musiciens, elle baigne dans la musique depuis son plus jeune âge et fais ses premiers pas sur scène avec le groupe de son père qui est bassiste.

Ses  influences musicales sont assez variées, elle a grandi en écoutant grâce à son papa des artistes comme Otis Redding, Etta James, Michael Jackson mais a particulièrement écouté et ré écouté les chansons de Whitney Houston et Mariah Carey !!!

Elle écoute également les artistes malgaches comme Njakatiana & Mahaleo qu’elle apprécie particulièrement.
En grandissant elle commence à écrire ses propres chansons en français et en anglais et à fréquenter les studios d’enregistrement.
En 2008 elle accompagne ZAHO dans la tournée de promotion de son album Dima. Cela lui donne l’occasion de de faire quelques plateau télé (Hit Machine/M6, La chanson de l’année/TF1) et de faire de la scène.
Forte de cette expérience Naïla continue d’écrire et de mettre ses textes en musique.
En plus de ses projets personnels, Naïla collabore aussi sur les projets d'autres artistes en tant qu'auteur (NA-TAN, DJ CUTSON).
Actuellement Naila travaille sur un album qui aura des sonorités Pop urbaines et acoustiques et qui sera un melting pot de toute sa culture musicale car pas de doute, elle sait ce qu’elle veut depuis toujours...

 

Info Press ou Booking : naila.music@gmail.com

Page Facebook:  https://www.facebook.com/NailaAndriaOfficiel?fref=ts

 

Vero Rajohnson et ses toiles.

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Vero Rajohnson, un talent à découvrir, un vrai régal pour les yeux, un voyage en toile aussi à la découverte de Madagascar et ses beaux paysages, son peuple, ses artistes.

Merci Vero de nous parler de toi et de ton univers. Sur le long chemin qui t'attend, nous te souhaitons autant d'inspirations pour nous faire rêver toujours en couleur. 

 

 

La passion sur la peinture, c’est depuis toujours ou c’est bien récente ?

Je crois que j’ai toujours été passionnée par le dessin. Cette passion s'est vue dès mon plus jeune âge à Madagascar.

Durant les cours à l'école, partout dès que je peux, je dessine. Pendant le repas, tout le monde discute et moi je dessine. Ça m’est arrivé de faire la caricature de mes professeurs. Je me suis fait gauler plus d'une fois.

Ce qui est étonnant c'est que le dessin m’aide à me concentrer sur les cours.

Je pense que c'est plus un don qu’autre chose car je n’ai jamais eu aucune formation dans ce domaine. Oui, quelque part je suis autodidacte. Effectivement, ça peut être inné, car mon père dessinait aussi.

  

Et donc une passion et hobby ou c’est aussi une sorte de gagne-pain ?

C’est plus un loisir, hobby et comme je disais auparavant, dès que ça me prend, je dessine.

En faire un métier, je ne sais pas, je ne l’ai pas envisagé, étant donné que ça vient de l'inspiration. En fait, l’inconvénient c’est qu’ en métier cela donne une pression supplémentaire qui n’est pas compatible avec  ma manière de peindre.

 

Tu fais seulement de la peinture ou tu as d’autres talents aussi ? 

Peut-être que j'ai des talents cachés mais j'en ai jamais expérimenté, qui sait...lol.  Sinon, je me passionne par la poésie et la littérature malgache .

 

Quelle sensation te procure le fait d’être devant une toile, tenant un pinceau?

C’est une sensation de liberté, d'évasion et aussi c'est une manière de m'exprimer selon mon humeur du jour .

  

Tu fais aussi de l’art abstrait ou tu as toujours besoin de modèle?

J’ai essayé de faire de l'abstrait, mais je pense que je me sens beaucoup plus à l'aise avec les figuratifs.

En modèle, ça m'arrive de prendre mes inspirations sur des photos mais je les adapte toujours à ma manière selon mes propres idées, que ça soit dans les choix de couleurs ou la manière de jouer sur les lumières et les ombres.

 

Dans tes toiles, il y a beaucoup des portraits de personnages connus, surtout des stars malgaches. Pourquoi ?

Comme je disais plus haut, je suis très sensible à la culture malgache, notamment la musique. Moi, je considère ces artistes-là étant comme le représentatif de nos valeurs culturelles malgaches. Mon inspiration vient aussi de leurs créations. 

 

Combien de temps tu mets pour finir une toile ? Ça dépend du modèle ou ça dépend de ton humeur au moment ?

Tout dépend de mon humeur et de mon inspiration. Il m'arrive de finir une toile en une heure, comme ça peut durer un mois. Ça m'arrive même de commencer une oeuvre et ne jamais la finir ou même la détruire parce que ça ne correspond pas vraiment à ce que je veux.

 

Tu es autonome ou dans une coopérative ?

Je suis totalement autonome.

Je choisis moi-même mes outils selon mes envies et ce que j'ai dans la tête selon mes inspirations afin de réaliser une peinture.

 

Quant à tes oeuvres, tu fais des expositions permanentes dans des galeries ou occasionnellement ? Tu vends tes œuvres ou tu exposes seulement ?

J’ai eu l'opportunité d'exposer pendant les évènements associatifs. Je peins par passion mais plus tard, en faire un gain de pain, pourquoi pas!

 

Tes projets ? Dans l’immédiat ? Dans le futur ?

Projet dans l'immédiat, j'expose quand les gens me demandent.

Sinon pour le futur, on verra bien, il n'y a rien de concret, j'aimerais bien que mes œuvres soient exposées dans les grandes galeries et surtout que ça soit connu dans le monde entier. Avec des thématiques sur Madagascar, j'aimerais faire connaitre mon pays à travers mes œuvres.

 

 

Admirez deux de ses tableaux !

 

Et pour mieux connaitre Vero Rajohnson et ses oeuvres, visitez sa page facebook ICI

 

Quand ça rappe du côté d'Ambohipo

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Jiol’Ambup’s, c’est une bande d’amis du quartier d’Ambohipo, à Antananarivo, fondée en 2011. Ils sont 11 dans le groupe, dont 7 mecs qui sont les Jiol’Ambup’s, et 4 filles qui sont les Jioladies.

Les Jioladies sont toutes rappeuses : Nanah, Pinky, Jeyih et Myriella. Tandis que parmi les Jiol’Ambups il y a Dagun, (l’aîné, le chef du groupe, responsable financier, rappeur), Mcco (ingenieur de son et image, rappeur), Young’s (conseiller, rappeur), Wada (lead vocal, cameraman, rappeur), Yllo (compositeur, guitariste, roots), Torch (sérigraphe, responsable de l’image, photographe, cameraman, batteur), et Nasy (rappeur, compositeur, responsable publication et communication - que nous remercions en passant pour sa disponibilité d’avoir répondu à nos questions). Sans oublier Dig Skill, qui n’est plus de ce monde, malheureusement.

En fait, Jiol’Ambups est formé de trois sous-groupes qui ont chacun leur spécialité :

  • UBF (Urban Fianakam’s) et leur musique urbaine (dance floor, électro, hardcore…) dont faisaient partie Wada et Nasy
  • Gang soldiers, spécialiste en trap, dirty et hardcore, formé par le regretté Dig Skill, MCco, Myriella, Gun et Youngs.
  • Avalon composé de Torch, Pinky et Yllo, guitariste et compositeur du son Rock et Néo-métal.

Plus que groupe, ils se sentent plûtot être une entreprise, voire une petite famille soudée dans la joie et dans les difficultés, surtout depuis que Dig Skill manquait.

Comme influence, ils ont dans leur repertoire : Young Money, Maybach Music group, 2 Chainz, Acewood et bien d’autres encore. Leur texte parle de tout, en général, surtout de la vie, de l’amour, du punchline selon l’inspiration de chacun à tout moment, sans jamais sortir du thème.

Leur première apparition sur scène remontait en 2012, au Jao’s Pub, sur l’invitation du Gasyploit. Et depuis, du chemin a été parcouru par le jeune groupe, dans la capitale comme en province, entre autre durant le Zaza Rap Taiza, premier Festival de musique urbaine à Antsahamanitra, produit par Kolontsaina mainty en faveur du Programme SOLIMAD pour la Lutte contre la Dépranocytose. Statistiquement parlant, leur public varie entre 15 à 24 ans, mais ça n'exclut pas d'autre génération, non plus ou pas trop hip-hop, mais qui les apprécie avec leur texte.

Le groupe est en bon terme avec les autres et justement leur premier album en 2013, le “Jiol’Ambup’s record”, un featuring de 20 titres encore en vente au prix de 7000 Ar, voyait la collaboration de grands noms du rap malgache tel Old et New School, Psycopasy, MBL(Karnaz), Doubl’enn , Tsekmah, Agrad skaiz, Roy Rakoto. D’ailleurs le groupe - en bon malgache avec la musique dans le sang - est ouvert à tout type de collaboration, indépendemment du genre de musique, que ce soit du kilalaka, du salegy, du reagge, … Pour eux, toute musique est source d'émotion. Quant au deuxième album, le “Jiol’Ambup’s Collector” est en téléchargement gratuit depuis 2013. Et actuellement un troisième album est en gestation : “TopGena”, un album qui est plutôt de Gun mais comme ils sont une petite famille, tout le monde y participe avec le coeur. Pour cela, restez connectés sur la Page de DAGUN.

Mise à part la réalisation des albums et clips déja en cours, mis à part le problème financier, un de leur prochain projet est de faire le tour des alliances françaises de tout Madagascar. Car comme tout le monde, le côté financier, à la base de tout projet, a été toujours un des problèmes fondamentaux (matraquage, organisation live, …). Ce qui fait que jusque là, la musique fait partie de leur hobby et non un gagne-pain. Sur le plan matériel, ils sont quand même tranquilles, ils ont leur studio, leurs instruments et les matos pour le tournage. Il leur faudrait donc un sponsor, un producteur.

Pour terminer, j’aimerai bien vous transcrire directement ici leur propos quand on leur a demandé s’ils ont un message pour leurs fans et pour les auditeurs de RadioVazoGasy : “mahaiza mankafy ny tontolon'ny mozika e ! Dia manarak'izany ho avy ato ho ato ny hetsika karakarainay miaraka amin'ny fivoahan’ny rakikira "Topgena". Ho lazaina miandàlana ao amin'ny pejin’ny mpankafy sy eny amin'ny haino aman-jery ihany ny daty, dia tongava maro, tongava manohana fa vita gasy avokoa ireo e ! Merci RADIO VAZO GASY, misaotra ny mpihaino sy mpanaraka", (autrement dit, sachez apprécier le monde de la musique. Avec la sortie de l’album TopGena, viendront aussi les dates des prochains tours. Suivez-nous sur notre page de fans et par les médias, et venez nombreux, venez nous supporter car tout est made in Madagascar.)

Que leur dire, de notre part, sinon : Big up !

 

Pour votre playlist sur RadioVazoGasy, c'est ici les JIOL'AMPUPS

Et suivez-les sur leur page de fans sur FACEBOOK

Ci-joint le clip extrait du projet TopGena :

Andri Joel Harison -Un talent exceptionnel - un nom à retenir

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Andri Joël Harison présente son premier CD

Enregistré, mixé et masteurisé au Studio TONAL de Vienne, “Antologia”, le premier album d’Andri Joël Harison, vient de sortir. La présentation en a eu lieu mercredi, le 10 décembre 2014 dans le cadre solennel de la salle d´exposition de la maison d´édition de musique de Musikverlag Doblinger à Vienne en Autriche. “Antologia” mène en 13 titres à travers tous les genres de l’époque classique jusqu’ à l’heure qu’il est.

Antologia: Un pot-pourri d’œuvres musicales classées par thèmes

Le CD audio ci-contre se propose de présenter un voyage musical en suivant les genres musicaux à partir de l’époque classique de la musique de Vienne jusqu’au jour d’aujourd’hui.

L’âge d’or de la musique classique indéniablement incarnée par Mozart, Beethoven et Schubert, est représenté ci-contre par les interprétations de la sonate pour piano de Mozart en ré-majeur n°1, des lieder de "Ich liebe dich" de Beethoven ainsi que de "Wohin ?" ("Vers où ?" du cycle des Lieder de La Belle Meunière) de Schubert. Chopin annonce l’époque romantique en l’occurrence de l’étude n°1 opus 25 en bémol-majeur. La musique moderne rebondit en diverses pièces pour piano : "Cookie" (Two American Street Songs) de Benjamin, "Seis Preludios Americanos" de Ginastera et "Three Preludes" de Gershwin. A côté de Gershwin passionné du jazz, et par analogie à Béla Bartok, le style clair et simple de Ginastera marie le traditionnel du folklorique argentin à la musique moderne où la force du rythme génère la cadence concordant harmonies, motifs et mélodies. "Hymn to Freedom" nous emporte grâce aux blues et spirituals de l’ère du jazz impensable sans le légendaire Oscar Peterson, icône du piano-jazz, puis le motif jazz sur piano de Kapoustine en Op.68 n°1 "Etüde in kleinen Sekunden" ("Etude en secondes mineures"). Ensuite, la célèbre chanson napolitaine "O sole mio" ("Mon soleil") chante les vers du poète italien Giovanni Capurro, mis en musique par Eduardo di Capua.

 

La pièce pour piano "Fantaisie" est une composition d’Andri Joël Harison lui-même d’une longueur d’au moins cinq minutes, retrace la musique contemporaine à partir de multiples éléments stylistiques créés. Ici en version piano Bohemian Rhapsody, chanson de style opéra rock écrite en 1975 par l’exceptionnel Freddie Mercury, leader du groupe "Queen", se veut tantôt en éléments a capella, tantôt en solos de guitare, tantôt en chanson-ballade. Et enfin "My Way" jadis immortalisée par Frank Sinatra et réécrit par Paul Anka à partir de l’original français "Comme d'habitude" de Claude François.

Andri Joël Harison – “enfant prodige“ aux talents multiples      

Bien chez lui en tous les genres, aussi bien dans la musique classique ou contemporaine ou le jazz, ce jeune pianiste viennois de 19 ans, chanteur, arrangeur, chef d’orchestre et improvisateur, Andri Joël Harison sait toucher et émouvoir son auditoire, et convaincre tout jury international ou local.

 

Les premiers mouvements en musique se firent à treize mois, Andri Joël Harison assis sur les genoux de sa maman joue des airs harmonieux du keyboard. Dès la maternelle, sa passion de la musique nourrit l’indéniable talent, qu’il joue à l´oreille l’ "Ave Maria" de Charles Gounod ou les chansons entendues en classe, qu’il découvre même sans partition toujours un thème à improviser. Il joua pendant les offices scolaires jusqu’à la fin du primaire.

 

D’abord l’orgue lui permit de présenter une interprétation éblouissante de la "Toccata en ré mineur" de Bach à sept ans à l’occasion de la fête solennelle de la première communion, puis Andri Joël Harison se pencha sur la guitare aussi, avant d’être attiré enfin par le piano le guidant vers ses plus grands succès.

La formation de musique classique et des motifs modernes d’Andri Joël Harison commence à dix ans à l´école de musique (Musikschule Simmering) au 11ème arrondissement de Vienne et par une première leçon de piano sous les directives de Silvia Pereyra de Geberovich.

Les prix que Andri Joël Harison remporte sont nombreux : huit fois de suite première place entre 2007 à 2014 au Concours de musique jeunesse "Prima la musica", en soliste ou avec son ensemble de musique de chambre ; puis deuxième place au 7ème Concours International pour piano, six mains et huit mains, à l’Académie de Musique Bavaroise (Bayrische Musikakademie) à Marktoberdorf en Allemagne, en interprétant sur piano le célèbre "Valse et Romance" de Rachmaninoff et accompagné de son groupe "Trio Appassionato" nouvellement fondé, ainsi que "Revancha", l’œuvre expérimentale certes la plus remarquable d’Alejandro Geberovich. En cette même année 2010, Andri Joël Harison représenta la jeunesse musicale autrichienne au 65ème Festival de Chopin à Duszniki-Zdrój en Pologne. En 2014 il remporta la première place au concours du chant de "Prima la musica", en présentant sa propre composition "Rêve d´amour" pour la première fois au public.

 

 

Les concerts de piano en Autriche s’enchaînent comme l´ouverture jouée au 29ème Congrès annuel de l´EPTA (European Piano Teachers Association) à Linz, le cycle de concert de musique 2014/2015 de la Société internationale Chopin à Vienne dans la Salle des Fêtes de l´Hôtel Imperial Vienna, en duo avec la célèbre pianiste Martha Noguera.

Le bac du lycée de musique en poche, Andri Joël Harison se présente au concours d’entrée à l'Université de la Musique et des Arts appliqués de Vienne spécialisation direction d´orchestre, où il est reçu avec félicitations.

Désormais musicien de profession au curriculum impressionnant, Andri Joël Harison est un passionné de la musique par vocation et par amour.

Les origines d´Andri Joël Harison 

Originaire d’une famille de Madagascar vouée à la musique, de mère jouant du violon et du piano, de père, entre autre, musicologue et organiste, et qui sont venus s’installer à Vienne à la fin des années 1980, Andri a vu le jour à Vienne en Autriche la ville qui est par excellence le berceau de la musique qui a vu naître les airs de Mozart, Beethoven, Schubert, Haydn, Strauss et bien d’autres génies désormais joués dans le monde entier au grand plaisir d’un public mélomane.

Site officiel : http://www.joelharison.com/

Pour tout contact : andri@joelharison.com

 

'Nossiko', de l'Ile Rouge à Marseille.

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Je viens de faire leur connaissance - j’avoue -  grâce à notre page RadioVazoGasy sur Facebook : "Nossiko", ce duo formé par Amad Zayad, originaire d’Antsiranana, la ville la plus au nord de Madagascar, et Alfred Kamy, originaire de Vatomandry, sur la côte est de l'île. "Nossiko", qui veut dire Mon Ile, avec un “s” en plus pour ne pas donner la prononciation du “z” en français mais du vrai “esse”, en hommage à leur nosy-île natale.

Animés par la même passion pour la musique et la poésie, ils ont fondé "Nossiko" en 2014, à Marseille où ils vivent actuellement, même si avant cela, ils étaient déja membres dans d’autres goupes. “On avait tout juste envie de faire quelquechose à deux,  le  minimum”, expliquait Amad. Contrairement à d’autres artistes qui sont  fils ou filles d’art, eux n’ont pas hérité mais ont appris la musique et le chant au fil des ans.

Ils jouent surtout de la guitare, mais c’est à Kamy que revient le rôle de soliste. Du salegy au slam – Amad étant lui-même  poète et  écrit  surtout  en dialecte de la région antakarana -  leurs  rythmes sont très variés. Des compositions toutes à eux, qui parlent de la vie quotidienne malagasy, comme “Soferan’ny taxi”, ” Politika”,  de l’amour aussi - encore et toujours - avec “Tiako ianao”, “Nosavaiko telefoninao”, etc.

Pour le moment, "Nossiko" se produit très souvent en cabaret dans des pubs et locaux de Marseille, pour se faire connaître au public, leur projet étant de pouvoir participer à des Festivals World Music  pour représenter Madagasikara, leur Nos(s)y. 

Pour les contacter, vous pouvez les envoyer un mail à l'adresse : marengarenga@hotmail.com

RadioVazoGasy souhaite vivement que le bon vent  amène Nossiko à ces Festivals tant voulus et à d’autres bons ports !


La résurrection de 'Resurrection'.

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Après s'être accordé une pause en 2011 et quelques changements dans sa formation, Resurrection, ce groupe de symphonic metal à voix féminine, groupe phare de son époque, compte marquer son retour sur le devant de la scène avec un premier album studio.

Le groupe a été créé en 2008 et composé de Rijaniaina Thomas, le fondateur, à la batterie, Clara au chant, Rojo au clavier, Tsiry à la guitare et Danny à la basse. On les connaissait avec des morceaux à influences lyriques ; « Eyes of soul », sorti en 2010, en est un. Des enregistrements, en collaboration avec le studio Ideal Sound et des concerts sur des scènes « underground » se sont succèdés jusqu'au jour où Clara s’en est allée tragiquement et a laissé le groupe orphelin de leur lead vocal et de sa puissante voix d’opéra.

Il a fallu attendre 2012, avec l’arrivée de Miora, pour le réveiller de sa torpeur. Un retour  qui a été culminé par la sortie du single « Lamentation », en 2013, en guise de promotion du concert « Female metal voices ».

Et nous voici donc en 2016, témoins de la totale résurrection de Resurrection, avec deux new-entries dans le groupe dont Toky (membre du groupe Behind the Sign) à la batterie et Haja à la basse à la place de Danny, tandis que Rija a troqué ses baguettes de drummer contre la guitare pour remplacer Tsiry, et bien sûr Miora (ancienne chanteuse du groupe Hope Era) avec sa voix si suave.

La cerise sur le gâteau pour cette année : le troisième single, « Rangotry ny omaly », qui est aussi le deuxième clip officiel du groupe. L'histoire d'une personne prisonnière de ses souvenirs : un passé et un présent en conflit constant qui l'empêchent d'avancer, de poursuivre sa route et de voir son avenir se profiler.

 

 

Titi Raha et la Musique qui unit.

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Thierry Raharisoa alias Titi Raha, commence discrètement à faire parler de lui dans le monde de la musique malagasy. Nombreux sont ceux qui n'ont pas fait attention et pourtant l'ont déja vu sur les scènes parisiennes, aux côtés des grands comme Olombelo Ricky, Lalatiana, Milon Kazar, etc.

Il se rappelle de sa première guitare au pays, à l’âge de 10 ans, qu’il a appris sur le tas comme tant d’autres mélomanes. Puis il a essayé avec la batterie à 15 ans et en 1990, il intégrait le groupe rock “Exit”, en tant que batteur. C’était à cette époque qu’il a commencé à connaître Ricky, l'artiste. “J’ai beaucoup aimé ce qu’il produisait, dit il. Il a apporté du renouveau dans la musique malagasy. Après le concert de Ricky en solo en 1991, je suis parti avec ma guitare”. Titi a quitté le pays pour s’installer en France.

C’est seulement en 2002, après avoir chanté avec Olombelo Ricky pour la première fois, que la musique lui est devenue une passion irrépressible. Depuis, ils ont fait beaucoup de chemins ensemble et ont partagé tant de scènes jusqu'en 2014. Ce qui lui a permis de côtoyer tant d’artistes célèbres et faire d’importantes échanges avec eux, tant sur le plan culturel, artistique que social. Il y avait Charles Kely, Edgard Ravahatra, Arison Jaha, Dama Mahaleo, et beaucoup d’autres. Et surtout le grand frère Milon Kazar, celui qui l’a vraiment encouragé à s'éclater au grand jour, à croire en son talent et sortir ces chansons qui commençaient déjà à s’accumuler dans son tiroir.

Le natif de mai qu’il est ne peut qu'être un obstiné. Le “Taureau” en lui a gagné sur tant d’années d’hésitation et finalement en 2014 est né le groupe TITI RAHA, composé de Titi, en lead vocal et à la guitare, Riana en guitariste-soliste, Rajo assure à la batterie, Iantra avec son saxophone, Herizo au clavier et Tsyo à la basse. Basé à Paris, le groupe s'est inauguré à Poissy le 12 juin 2015, avec le premier concert qu’il a voulu intitulé “Mozika Santatra-Mozika sambatra-Mozika hanambatra”, littéralement “Musique d’ouverture – Musique heureuse – Musique qui unit”.

Et un bon bout de chemin a été déjà parcouru jusque-là, entre concerts et festivals, comme le "Jazz en Seine" en juin 2015, le concert avec Rolf et Milon Kazar à Savigny en juillet 2015, le “Festival Emergenza” en avril 2016 et quelques concerts ici et là. Bref, ils n’ont pas chômé, les mecs.

Comme toujours, un des projets pour consacrer le parcours musical des artistes est l’album. Titi Raha y pense déjà, les fans sont avertis ! En attendant, pour ne pas rater les news, visitez la page de fans sur Facebook : TITI RAHA. Et si vous êtes producteurs de spectacles, le groupe est disponible aussi pour des collaborations (voilà, l'appel est lancé...).

Tandis que RadioVazoGasy souhaite les meilleurs au groupe. Alefa !!!

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(Photo © Tovo Randriamalala et Tojo Andrianina)

 

Olive, sa musique, sa passion.

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En voilà quelqu’un qui sait très bien ce qu’il veut et n’a pas perdu son temps : Olive Ramaheninarivo, connu par son nom de scène Olive. De La Réunion où il a élu domicile, il a réussi à attirer l’attention des internautes malagasy, youtubers et facebookers, en l’espace de 2 ans, grâce aux reprises qu’il a fait des chansons de Njakatiana.

A sa grande joie, Njakatiana l’invite à chanter avec lui au Coliseum d’Antsonjombe en 2014. Un véritable honneur pour un inconditionnel. "Le courant passait bien entre nous, confie Olive, et depuis ce jour j’ai participé à d’autres concerts à lui. Et dans le même temps, ce fut l’occasion pour moi de faire la connaissance de Parson Jacques qui est devenu un ami, lui aussi.”

Avec le temps, on mûrit, on amasse assez de bagages pour oser marcher tout seul comme un grand, avec des grands et ne plus être l’ombre des grands. D’abord, avec Olive, Njakatiana a dépoussiéré un vieux titre un peu oublié dans les archives : “Tsy mora” ; la nouvelle version, ils l’ont chantée ensemble en live, puis en clip, qui a eu vraiment du succès auprès des abonnés.  Il y a aussi  “Tout simplement” dans le répertoire. Une chanson écrite et composée par Pierre Louvet, et interprétée par Olive. La confiance en soi acquise, l’auteur-compositeur-interprète qu’il est décide donc de travailler sur ses compositions et a déjà offert à ses fans “Tontolo mahatehotia”, en duo avec Miora, “Avy ao am-po”, et “Ndao hihira”,… Bientôt s’ensuivront “Hira tsotra” et “Hitsinjaka” sur lesquelles il bosse encore. 

De projets, Olive n’a rien de prévu encore à court terme. Un album en fera partie mais il préfère travailler sur les compositions d’abord. Pareil pour les tournées. "Quand j’aurai assez de produits à offrir aux fans, je m’y lancerai, avoue-t-il. D’ici fin 2017 peut-être.

Pour le moment, il y a surtout à savourer le dernier morceau à peine sorti du four, un séga digne de son île d’adoption, un duo avec Parson Jacques, en hommage à leur amitié et surtout à leur dévotion en commun pour Njakatiana : "ISIKA ROALAHY"

A ce sommet, la route est encore longue, RadioVazoGasy ne pourra que lui souhaiter bonne route !

 

Voyage à travers ‘La Grande Ile’ avec Les Madalascars Trio.

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La rencontre de trois musiciens - Louisa Rabeson, Francis Pita Rabeson et Richard Raux - amoureux de la beauté de l’Ile Rouge et férus du jazz, a donné lieu à la formation de “Les Madalascars Trio” en 2012. Ce nom a été suggéré par une de leurs amis, Sylvie. C'est pas mal puisque ça rappelle Madagascar. Richard considère que dans sa jeunesse il était un gentil lascar de Madagascar. Ça annonce aussi le pays avec une touche d'humour.

Ils se sont rencontrés quand Richard est arrivé dans le sud de la France et se sont tout de suite mis à travailler ensemble. La passion a commencé à Madagascar, quand Richard avait joué avec le père de Francis Pita, Dédé Rabeson, et son oncle Jeannot Rabeson. L'heureux hasard a fait qu'ils ont aussi la même démarche de composition, en mêlant le jazz aux rythmiques malagasy.

Francis Pita Rabeson a commencé la guitare vers ses 17 ans, et depuis il n'a pas arrêté. La rencontre avec Richard lui a beaucoup apporté musicalement. Richard Raux, lui, est un musicien tout terrain. Il a appris le piano à 6 ans, la batterie, puis le saxophone à 17 ans aussi.  Il a ensuite voulu apprendre la flûte, la composition, le chant. Pendant 30 ans, il a travaillé à Paris, dans le jazz, la musique africaine, et d'autres styles, avec toujours cette volonté de rester dans le jazz et l'improvisation. Tandis que Louisa Rabeson a débuté par le piano classique à 8 ans, puis le chant. Ensuite elle s’est tournée naturellement vers la batterie, et aujourd'hui elle joue des percussions, congas, bongos, cajon. Louisa écrit et chante sur plusieurs morceaux dans le nouvel album.

De la diversité socio-culturelle et musicale de Madagascar, le trio en a extrait la richesse et a improvisé du jazz sur des rythmes bien malagasy. C’est ce qu’il nous propose dans "La Grande Ile", leur tout premier album composé de 12 titres originaux de Richard et Pita, dont « Antsirabe », « Route de Majunga », et aussi « Tolon’omby ». Disons que pour arriver à faire carrément de la musique sur ces thèmes, il fallait en être fasciné. Et ils l’étaient ! Richard a accumulé beaucoup de compositions qu'il a jouées dans son groupe Hamsa Music, après Magma. Beaucoup de morceaux sont inspirés par l' Ile Rouge. Pita amène ses belles harmonies sur ses morceaux modaux. Leurs inspirations se complètent, notamment avec l'apport du "free" par Richard (qui a inspiré Francis Pita sur son morceau “Route de Majunga”)

C’est un peu pour compenser une certaine nostalgie aussi donc. C'est leur enfance, car ils viennent tous les deux de Madagascar. Richard a quitté le pays à 17 ans, et Pita à 19 ans. Ils étaient tellement imprégnés par cette musique si inspirante. Cela les a guidé vers ce mélange de jazz et des rythmiques si particulières de l'île. C'est sur Paris que Richard a rencontré beaucoup de musiciens de jazz. Louisa a appris grâce aux musiques malgaches, puis en pratiquant les rythmiques malgaches aux percussions.

Des 12 titres de l’album, ce ne sont pas tous instrumentaux, mais aussi des morceaux chantés en malagasy (“Aiza e Aiza o”, écrit par Pita), en français (“Sous les Magnolias”, écrit par un ami breton de Richard), et en anglais (“Tolon'Omby”, “Spirit of Boina”, écrits par Louisa). Il y a principalement du jazz mélangé mais on retrouve aussi du blues, des rythmes funky, brésiliens et biguine. Pita a puisé son inspiration de différentes régions de l'île, avec leurs rythmes si riches et particuliers. Richard s'inspire particulièrement de John Coltrane, Pita de Wes Montgomery, et Louisa de toutes les saveurs musicales qu'elle rencontre.

C'est un album d’une autoproduction locale, en France, enregistré en 3 jours, avec très peu de re-re. “La musique de l'île est dans nos gènes, elle occupe une place importante dans nos inspirations, dans nos créations, affirme le Trio. On a eu la chance d'avoir Julien Asencio qui a enregistré l'album. On le remercie de tout coeur ! On voudrait préciser qu'on a aussi eu un support médiatique fantastique, donc merci beaucoup à ceux qui nous ont apporté leur aide et soutien, et en particulier à Bakolly pour les affiches, les flyers, le site et tout son travail par rapport au groupe. On souhaite faire connaître notre musique à un public plus large avec notre album "La Grande île". On a beaucoup de nouveaux morceaux, pourquoi pas pour un prochain album ! "Les Madalascars Trio" vous disent donc à bientôt !

« La Grande Ile », sera dans les bacs à partir du 1er décembre : un agréable voyage acoustique à ne pas rater ! Pour l'instant il est possible de commander l'album :

-  par mail à l’adresse lesmadalascars@yahoo.fr

-  par la page facebook du trio : Les Madalascars Trio

-  et bientôt sur leur site : Les Madalascars.wixsite.com 

Pour ceux qui sont dans l’Hexagone, il y aura le concert de sortie d'album le 10 décembre au Jazz Corner Café à Sommières (30), puis le 29 janvier à Saint-Hippolyte du Fort (30) avec l'Orchestre philharmonique de la ville.

RadioVazoGasy remercie "Les Madalascars Trio” de lui avoir accordé un peu de leur précieux temps pour la réalisation de cet article, et leur souhaite beaucoup d’autres merveilleux voyages en musique encore à venir. On est juste au début.

 

Razilio sy ny gitara beso.

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Julio Rakotononahary na Raziliò dia isan'ny malagasy kalaza amin'ny fitendrena gitara beso. Ny mpitendry zava-maneno moa dia tsy be mpahalala loatra noho izy ireo somary ery aoriana rehefa eny ambony sehatra fa ny mpihira no tena tazana sy manintona kokoa. Kanefa dia izy ireny indrindra koa no tena...

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Si on vous dit Spydee , plusieurs d’entre vous penseront tout de suite à “ Am-pitiavana be ”, “ Miandry hahita anao” , “ Tsy mila hafa ”, et tant d’autres titres avec lesquels il nous a confirmé son talent d’artiste. Et pourtant, avec cet article on aimerait bien vous revèler Imanoela Rajaonah...

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